Malalaï Kakar était jusqu'il y a peu la seule femme policière à Kandahar. Et dirigeait depuis cinq ans rien de moins que le département des crimes contre les femmes. Une mission particulièrement risquée, puisqu'elle représentait un défi envers les extrémistes. Ce sont précisément les Talibans qui ont revendiqué l'assassinat hier matin de Malalaï Kakar, alors que celle-ci sortait de son domicile pour se rendre au travail. L'un de ses six enfants, son fils de 18 ans, a été blessé lors de l'attaque. "Elle était l'une de nos cibles et nous avons aujourd'hui réussi à l'éliminer", a annoncé un porte-parole des Talibans à l'AFP. Malalaï Kakar avait par le passé tué trois hommes ayant tenté de l'éliminer. Un symbole disparaît Le rôle de Malalaï Kakar, issue de la communauté pachtoune, était particulièrement symbolique. Le code tribal de sa communauté, basée sur le patriarcat, utilisait notamment les femmes non mariées comme "cadeaux" pour dédommager des crimes. "Avocate des femmes" An Aghanistant, les prisons pour femmes sont remplies de détenues ayant fui leur foyer en raison de violences domestiques. Malalaï Kakar prenait souvent leur défense. |
10.03.2008
Le Mal est Taliban, et avec lui ts les imbéciles qui oublient que c'est à leur mère à qu'ils doivent leur vie de pourriture
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