Parmi les éléments clé de cette enquête : - 55% des personnes souhaiteraient avoir poursuivi de plus longues études
- 45% souhaiteraient avoir fait des études totalement différentes
- 38% affirment que leur formation scolaire ne les a pas préparés correctement à la vie professionnelle
- 17% déclarent avoir choisi une mauvaise voie et 24% ont des doutes
L'enquête, réalisée par Kelly Services, un acteur international du recrutement, montre que de nombreux salariés français ont de profondes inquiétudes sur la qualité de leur formation et beaucoup (1 sur 6) ont des regrets sur leurs choix de carrière. Ce point renforcé par la déclaration que si c'était à refaire ils feraient des études totalement différentes. Les résultats mettent en lumière le ressenti de la population active sur la qualité du système éducatif de leur pays. La satisfaction relative au système éducatif français est plutôt faible, classée en 24ième position sur la liste des 33 pays de l'enquête avec un taux de 42%. Le plus haut niveau de satisfaction quant à la formation scolaire est attribué à l'Inde avec 69% de personnes déclarant qu'elle prépare bien à la vie professionnelle. Ensuite, on trouve Porto Rico (67%), l'Indonésie et la Thaïlande (65%), la Pologne (63%), l'Espagne (61%), le Canada et la Hongrie (59%), le Japon et le Mexique (57%). Globalement, les travailleurs sont davantage satisfaits par leur formation post-scolaire (formation continue) avec une moyenne de 65% déclarant qu'elle est adaptée à la vie professionnelle. La France se classe 22ième avec 62%. Une écrasante majorité (76% des interrogés) pense que l'enseignement supérieur devrait être beaucoup plus pratique et moins théorique. En France, 60% des répondants se déclarent contents de leurs choix de carrière, alors que 17% affirment avoir fait le mauvais choix et 24% ont des doutes. Les femmes expriment plus de doutes sur leur choix de carrière que les hommes. De plus 55% des interviewés auraient souhaité faire plus d'études. Aussi bien les hommes que les femmes désignent les « considérations financières » comme l'obstacle majeur au changement de carrière (47%), suivi par le « temps » (26%) et la « famille » (21%). Cette enquête internationale, administrée par Internet, a recueilli les opinions de 115 000 personnes dans 33 pays dont presque 8 000 personnes en France. |
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