Le coup de frein à la hausse des prix constaté les trimestres précédents est devenu plus sélectif au quatrième trimestre 2007, avec un rebond à Paris mais une décélération nette en Petite Couronne et encore plus en Grande Couronne, précise-t-elle mardi au vu des dernières statistiques.
Le prix moyen des appartements anciens a progressé de 10,5% sur un an à Paris au 4e trimestre, contre 9,7% un an plus tôt, tandis que la hausse a été ramenée de 10,6% à 7,1% en Petite Couronne et de 11% à 4,7% en Grande Couronne, selon les chiffres des notaires.
Au 3e trimestre, la hausse annuelle des prix avait été de 9% à Paris, 6,3% en petite couronne et 4,8% en grande couronne.
Sur les deux premiers mois de 2008, le notaires constatent une contraction des ventes immobilières d'environ 4% en janvier et de 2,5% en février par rapport à la même période de 2007, après avoir été stable sur l'ensemble de l'an passé.
En petite couronne, les ventes ont baissé de 5% en janvier et février après avoir très légèrement reculé (-0,1%) en 2007. En grande couronne, elles ont diminué de 3% en janvier et progressé de 2% en février, après une baisse 2,8% l'an dernier.
"Les turbulences des marchés financiers et la gestion plus rigoureuse des encours de crédit, le spectre de la récession américaine et la baisse du taux de croissance des économies européennes, la reprise de l'inflation et les menaces sur le pouvoir d'achat constituent autant de contraintes pesant sur le niveau d'activité du marché immobilier et, plus que jamais, sur la solvabilité des ménages", concluent les notaires.
Dans ce contexte, la Chambre des Notaires d'Ile-de-France estime que seul un "repli sensible du prix des logements et un assouplissement de la politique de distribution de prêts immobiliers aux particuliers" pourra relancer l'activité.
NB : c'est aux vendeurs d'arrêter leur délire, les banquiers ont assez fait déjà de conneries en ce qui concerne les prêts sur des milliers d'années pour acheter des biens sur-vendus et sur-évalués.
"Ilot de prospérité pendant près de dix ans, le secteur du logement (...) semble ainsi entrer dans un nouveau cycle dans lequel le niveau des prix devra nécessairement s'ajuster à la capacité d'endettement des acquéreurs", estime-t-elle.
"Faute de quoi, le rythme de commercialisation s'allongera, les stocks se gonfleront et le repli d'activité constaté depuis plusieurs trimestres s'amplifiera en 2008", ajoute-t-elle
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Et bien, chez Mesdames Messieurs les voleurs du secteur, nous attendons de pied ferme que les baisses soient fortes et s'amplifient lourdement, car il y a sans doute comme moi ou d'autres des acheteurs exigeants qui souhaitent se loger avec leur famille..mais pas au prix de leur ruine personnelle. Et qui sortiront du bois quand vous aurez largement consenti à des baisses légitimes. On ne vous demande mm pas de mordre la poussière, on vous demande juste d'essayer de rester comme vous le dites si bien, en phase avec les capacités d'achats de vos clients. Et donc, d'arrêter le vol systématique et amplifié qui a sévi dans ce domaine déjà trop longtemps.
Les mouvements de balancier sont cycliques sur ce marché, mais les salaires comme vous vous en doutez n'ont pas fait du 100% eux sur la période, ceux que vous avez volés vont commencer à y croire..qu'ils ont été volés, les autres, patiemment sont restés locataires..en attendant la bise.
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