2.29.2008

A quand ce grand nettoyage des bras armés de la politique au sein du patronat : Medef pr la droite CJD pour la gauche?

L'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Denis Gautier-Sauvagnac, mis en examen pour des retraits d'espèces sur les comptes de son organisation, a perçu 1,5 million d'euros quand il a quitté son poste en décembre, révèle l'hebdomadaire Marianne.
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Il a aussi négocié un accord avec son organisation qui prévoit la prise en charge par cette dernière d'une éventuelle condamnation financière.
L'UIMM, une des principales fédérations patronales française, a confirmé ces deux points, précisant que les 1,5 million d'euros constituaient une somme "brute, soumis à cotisation et à impôt".
Le député européen PS Benoit Hamon a estimé vendredi matin que le Medef devrait s'expliquer et que le gouvernement devrait demander la vérité.
"Mme Parisot devra s'expliquer. Ca s'appelle la loi du silence, on achète le silence de M. Denis Gautier-Sauvagnac pour qu'il ne dénonce pas les pratiques de l'UIMM, qui est quand même le navire-amiral du Medef", a-t-il dit sur LCI.
Le 15 janvier, Denis Gautier-Sauvagnac a été mis en examen pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance et travail dissimulé" et laissé libre. Son ancien bras droit Dominique de Calan et une ex-comptable de l'UIMM sont aussi poursuivis.
"Ca s'appelle l'omerta. C'est absolument inacceptable de voir qu'au sommet du patronat français on procède de cette manière. J'attends des pouvoirs publics et de Mme Parisot (...) qu'ils demandent toute la clarté", a-t-il ajouté.
Denis Gautier-Sauvagnac, qui fut l'un des principaux négociateurs du Medef, est resté délégué général de l'UIMM et continue de percevoir un salaire qui serait de l'ordre de 20.000 euros par mois.
PISTE POLITIQUE ?
Son indemnité, censée selon l'UIMM "mettre fin à des différends", aurait selon Marianne été négociée avec une haute personnalité du patronat, Michel de Virville, secrétaire général de Renault et président de l'Unedic, l'assurance-chômage, depuis la fin janvier.
L'enquête judiciaire visant "DGS" concerne les quelques 20 millions d'euros retirés en liquide sur les comptes de l'organisation entre 2000 et 2007. Gautier-Sauvagnac et l'UIMM ont refusé de livrer les noms des bénéficiaires de ces fonds.
Depuis que la police enquête sur cette affaire, "DGS" a consenti seulement à expliquer que les bénéficiaires de l'argent étaient des "organisations participant à la vie sociale du pays", y compris durant une garde à vue fin novembre.
La justice a seulement pu mettre au jour pour l'instant des "primes" en espèces perçues par des dirigeants de l'UIMM et non déclarées au fisc, pour une part cependant très mineure des valises de billets retirées.
Denis Gautier-Sauvagnac a reconnu être à l'origine des retraits, toujours effectués par enveloppes de plusieurs centaines de milliers d'euros, et en totalité sur quatre des 47 comptes bancaires de l'organisation.
Les contrats de "couverture" financière de "DGS" n'ont pas été portés à la connaissance du juge d'instruction Roger Le Loire, dit-on de source judiciaire.
L'hypothèse d'un financement de syndicats de salariés ou de corruptions ponctuelles de délégués syndicaux est examinée mais n'a pas été confirmée. Les principales confédérations ont démenti mais d'anciens syndicalistes ont dit dans la presse avoir connu de telles pratiques.
La piste politique est également prise en compte, d'autant que d'importants montants ont été retirés au moment des élections présidentielles de 2002 et 2007.
 
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Bien sûr que c'est scandaleux, bien sûr qu'on se fiche du monde et qu'a priori le Medef est bien embarrassé par cette petite collusions entre amis.
 
Bien sûr que les pistes ne sont pas encore assez fouillées et à jour : les syndicats sont une petite partie logique du puzzle, mais pourquoi pas creuser encore un peu mieux et prouver que des proches de Chirac ont pu avec au sein de patronat et avec son accord, donc, lever des sommes régulièrement pour le monde politique..?
 
Y a-t-il vraiment une "rupture" également par-delà les mandats présidentiels, that's the question. Car à notre connaissance, 2007 n'a pas été l'année d'une candidature Chirac and co?
 
Comment s'appellaient déjà les réseaux de financements occultes du PS ? ...Urba and co, pas maousse costaud à côté des groupes du patronat, qu'ils soient locaux "patrons du Nord par ex.." ou nationaux par le Medef et autres Jeunes Dirigeants.. Quels partis politiques ont prélevé qui et où ? La carte n'est pas encore faite, mais chacun devait avoir son territoire non?
Vous en connaissez vous des soit-disant "mis en examen" à qui l'on donne autant quand ils partent en justice et que l'on protège et couvre financièrement également pour le dommage.."procès and co"..? Signer plus visiblement sa culpabilité globale et sa responsabilité serait difficile !
 
L'opprobe est et sera jetée sur les réseaux patronaux et le monde politique en tout en un le jour où on fera le clair sur cette histoire.
Eva Joly, tu nous manque du fond de ta Norvège natale à te battre contre les commissions rogatoires et le secret bancaire pour les suites de ton combat.
 
Les verrous ici n'ont pas encore sauté et le peuple en a à peine l'idée, d'ailleurs...
C'est pourtant limpide non?
 
Des sociétés filiales de grands groupes près du grand mamamouchi qui surfacturent gaiement pour abonder dans le sens du pouvoir en place, ça a existé. N'est-ce pas souvent pour cela que les proches du pouvoir sont mis en place à la tête de grands groupes nationaux ou autres?
 
Parler d'Omerta pour des gens qui se comportent et se sont comporté et encore pour certains comme des parrains, ce n'est pas usurpé.


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