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C'est également la première fois depuis son arrivée au pouvoir que Nicolas Sarkozy recueille moins de 50% d'opinions favorables dans ce baromètre Ifop.
Dans le sondage, 47% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de l'action de M. Sarkozy, soit un recul de 5 points par rapport à décembre.
Inversement, le nombre de personnes non satisfaites progresse de 5 points sur décembre, à 52% tandis que 1% ne se prononcent pas (=).
François Fillon enregistre pour sa part une légère progression de sa cote de popularité, avec 50% d'opinions favorables sur son action, contre 49% en décembre.
Mais le nombre de personnes se déclarant insatisfaites progresse également, à 46% (+1), tandis que 4% ne se prononcent pas (-2).
Le président perdait six points de bonnes opinions, selon un sondage rendu public le 16 janvier et qui semblait confirmer déjà un décrochage du chef de l'Etat dans l'opinion.
Le résultat corrobore celui d'un sondage BVA-Orange-Express publié la veille, dans lequel, pour la première fois depuis qu'il est président, Nicolas Sarkozy réunissait plus d'opinions défavorables (48%) que de favorables (45%). Celles-ci dévissaient de 6 points en un mois et 10 points en deux mois.
Selon le Journal du Dimanche (JDD), "le recul présidentiel est général et touche presque toutes les couches", mais "est particulièrement accentué chez les professions libérales et cadres supérieurs, les commerçant et artisans, les sympathisants du MoDem (centre), du Front National (extrême droite), du Parti socialiste et du Parti Communiste).
Les raisons de ce désamour sont "sans ambiguité", ajoute le JDD: "elles s'organisent autour de l'écart entre le président people qui +expose et archi-expose sa vie privée+ et le +luxe de ses vacances+ et (les Français) eux-mêmes qui ne voient rien venir de ce pouvoir d'achat amélioré dont ils avaient cru comprendre qu'il était une promesse du président encore candidat".
"On sent comme une déprésidentialisation du président qui apparaît comme un +showman+ qui +nous représente mal car il prend trop à la légère son statut de président+".
Ces derniers temps, des députés de droite avaient exprimé leurs craintes, sous couvert de l'anonymat, que l'affichage de la liaison de Nicolas Sarkozy avec l'ex-mannequin Carla Bruni, n'aient une répercussion négative dans l'opinion. Le chef de l'Etat avait bénéficié de plusieurs mois "d'état de grâce" après son élection en mai dernier.
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On a raillé Fifi yonyon, pour son côté premier de la classe, mais c'est justement ce qui rassure quand on voit qu'on a élu le cancre pipoteur du coin. De là à espérer que Fifi yon yon tempêre le boss de ses excès, il n'y a qu'un pas.
Dommage pour Sarkozy qui a quand même certainement une belle force de travail intacte, mais quand on s'aperçoit qu'a priori il a autant de culture économique que Mitterrand, ce qui n'est pas un compliment, et qu'on voit bien qu'il n'y a pas de stratégie claire, et organisée entre ses différentes mesures, à peine si on y voit des étapes de réformes articulées entre elles, la logique ne sera pas éclairée par du pipotron sur un titre ombrelle de "politique de civilisation"...
On ne saura pas refaire une élection présidentielle qui ne nous donnait à "choisir" qu'entre différents maux. La France comme j'écrivais déjà avant les élections rate systématiquement ses processus de sélection de ses élites car ce qui émerge n'est pas loin de là la crème la plus affinée pour le rôle. Je regrette que de vrais économistes efficients ne soient pas portables sur el devant de la "scène politique". Si c'est une scène, il ne faut pas s'étonner d'y voir un showman accompagné de sa chanteuse, un peu comme si les français avaient attendu d'un David Copperfield les miracles de son numéro comptant.
La Suisse bien plus raisonnable et pragmatique quand il s'agit de changer ce qui ne va pas et de ne pas s'embarrasser de poids morts dans son petit pays performant commentait d'ailleurs ce Président en traitant l'Elysée de "maison de tolérance..", au mieux, ce qui en dit long sur l'image donnée à l'étranger.
La crise financière puis économique qui est déjà là et qui va gronder puis enfler va littéralement satelliser les anecdotes sarkoziennes, pour ridiculiser des comportements qui rappellent la cours de Louis 14 au moment même où c'est bien un réel New Deal qui est nécessaire et qui avait été promis. On comprends donc mieux que l'opinion chute sans fond sur un comportement personnel malhabile qui donne à voir les lacunes au travers de l'animation du personnage, à un moment où les choses ne peuvent se permettre de déconner.
Bush a sorti de son chapeau avant de partir un plan de sauvegarde en deux jours de son économie. On serait bien en mal chez nous de prétendre agir de la sorte, puisque nos marges de manoeuvres économiques sont nulles et déficitaires, nous allons donc encore plus subir ie nous faire totalement défoncer par le cumul des crises financières qui vont porter sur la revente et l'achat immobilier, l'investissement et les crédits aux entreprises, car toute cette activité risque très vite d'être stoppée et d'affecter tout le développement attendu et espéré par celui qui aurait bien voulu être le Président de la croissance..mais qui a hérité d'une charge bien plus complexe qu'il ne l'aurait pensée. Sachant qu'il l'a déjà mal pensée au départ. Envoyez tous les économistes au chevet du chanteur svp, et au plus vite pour une data-war room des scénarii effroyables qui vont nous saisir.
Tout le monde se fiche qu'il se marie ou qu'il re-divorce dans les trois mois si cela déplaît à ses sondages, tout le monde aura compris comme dit son ex-femme qu'il n'aime que lui et sa môman.
Néanmoins, un supplément de "coolitude" peut aider à la sympathie quand les choses se maintiennent, mais quand elles dégringolent, on ne rigole plus avec son tempérament. La bourse aujourd'hui a perdu 5%. La panique est là. Et elle veut bien dire ce qu'elle veut dire. Pas Nique. La fête est finie. Au boulot !
ps : Pour Carla Bruni, on veut bien comprendre qu'elle ait envie d'un dernier enfant avant la ménopause, et qu'elle le préfère servi par un mandat élyséen, mais bon, discrétos et en douce, car ça tombe mal côté contexte international. Pourquoi Carla ne s'est-elle pas attaquée à Albert de Monaco ? Il est prêt, il a le temps..non?
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