On ne sait pas ce qu'a dit Mme de Panafieu mais elle s'est sans doute penchée sur les propos de la candidate PS et on ne sait pas pourquoi cette scène a pu être filmée.. (on sait ce qu'a dit le docteur Douste! au point qu'il l'ait repété deux fois sur les déclarations sur le nucléaire iranien de SR) mais bon, que font-ils tous à Jérusalem ???
C'est l'Avent, mais tt de même. On a du mal à comprendre pourquoi cette "tournée des popottes" au Moyen-Orient est devenue si "hype" pour les politiciens français? Surtout pour leur balancer qu'on va les interdire de nucléaire et les menacer chez eux ou quasi..
C'est Daladier en moins bien, Madame, et surtt c'est se donner une position que vs n'avez pas. Qui de surcroît est un appel à la guerre avec ces fanatiques énervés. Que croyez-vous ? Que si Bush se retire, c'est nous qui avons vocation à le remplacer et à faire une gueguérre de principe contre un pays qui est visiblement dirigé par des dingues?
Chirac est sans doute un affairiste ambitieux pour son propre portefeuille et son propre destin personnel, mais il a eu au moins l'intelligence de ne pas nous fâcher plus que cela avec ces incontrôlables.
La comparaison avec Hitler et l'expansion à tout prix qui est faite des dirigeants iraniens est agitée comme une menace, certes, mais leur agiter un chiffon rouge devant le nez est-elle la meilleure stratégie ?
Ce qui inquiète avec SR, c'est que ts ceux qui l'ont connue à sciences po déjà la voyaient comme quelqu'un de peu équilibré. Se sentir investie sincèrement d'une mission comme Jeanne d'Arc est sans doute ce qui lui donne la force de monter au créneau mais l'inconscience n'est pas loin quand les positions ne sont pas d'abord étudiées avec soin, réfléchies et organisées ensuite.
La plupart des gens pensent Nicolas Sarkozy dangereux parce qu'il est pro-actif et également déterminé (voire un peu buté) quand il pense qu'une idée est juste et bonne, mais c'est un homme qui sait faire machine arrière quand on lui prouve son erreur.
Donc, dangereux, il l'est certainement moins que quelqu'un qui n'a jamais eu l'habitude d'écouter personne d'autre qu'elle-même (on voit mal François Hollande comme le mec qui se la ramène à fond d'habitude) qui prend pour force intérieure une psycho-rigidité qui sera bien plus dangereuse alimentée d'idéologies pures et stupides (où voit-on un service études stratégiques et politiques au PS ?....où sont les "cerveaux" ? car sans informations exactes, pas de décisions intelligentes. mais le risque de se vautrer et de commettre des impairs comme vous l'avez fait très dangereux).
Par ailleurs, le "je vous ai compris" gaullien arrosé à la sauce moyen-orientale dans un niz de guêpes ne vaut pas grand-chose que plus que le risque pris d'y mettre de l'huile supplémentaire.
Bref, c'est quoi ces histoires de se prendre pour le pape en allant voir des dirigeants étrangers avant même le résultat d'une élection pour prouver qu'on peut prendre un avion et être reçus par des gens qui vous font la "courtoisie" de ne pas vous dire non, alors que vous n'avez aucune légitimité pour le faire ?
Moi, ça me choque. Tout comme me choquent d'éventuels propos lèche-bottes propagandistes avec les uns et les autres, ou le parti pris d'Israel médiatisé.
C'est trop, trop tôt et trop risqué et stupide pour prouver quoi que ce soit à part que c'est du grand n'importe quoi et une importance démesurée donnée tant à la France, qu'à sa (encore) petite personne.
Vous me faites peur, SR, avec ce melon absolu et ce manque de tempérance. Et je vous trouve réellement dangereuse à votre manière excessive de shooter. Votre rival se montrera plus souple encore que vous en débats télévisés. Car il en est capable, et pas vous.
Je ne voterai jms pr vous alors que je suis, soyez-en sûre une féministe plus que tenace.
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1 commentaire:
De la poignée de main de Nicolas Sarkozy à la Maison Blanche aux prises de position de Ségolène Royal sur le nucléaire civil iranien, les candidats à la Présidence de la République ont multiplié les visites à l’étranger et les déclarations décalées. Faut-il encadrer cette surenchère, voire interdire ce tourisme d’un nouveau type, le tourisme électoral ?
Lorsque le Ministre de l’intérieur et président de l’UMP Nicolas Sarkozy rencontre le président Georges W Bush à la Maison Blanche le 12 Septembre, c’est, dit-on officiellement, pour assister aux cérémonies commémoratives du World Trade Center, et en tant que responsable de la sécurité du pays, pour s’entretenir de Terrorisme avec ses alliés américains. Il est vrai qu’il a durant sa visite de quatre jour rencontré la secrétaire d’état Condolizza Rice, le conseiller national à la sécurité nationale Stephen Adley , et le chef de la sécurité intérieure Michaël Certoff.
Mais lors de son discours devant la Fondation Franco-Américaine à Washington, c’est le programme d’un candidat à l’élection présidentielle que l’on entend. D’Israël à l’Irak, en passant par le nucléaire iranien et la situation au Darfour, Nicolas Sarkozy déroule les thèses du programme de l’UMP concernant les questions internationales. Quand il regrette ouvertement ‘l’arrogance’ de la France à la veille de l’intervetion américaine en Irak, il contredit directement les positions du Président de la République et du Ministre des Affaires Etrangères de son propre gouvernement.
On le voit la frontière, entre mission officielle et campagne officieuse est ténue. En témoignent les longues tractations avec le service de presse de la Maison Blanche, pour obtenir une photo de la poignée de main ’impromptue’ avec le président Bush. Ou bien la prise en charge par l’UMP des frais de location d’un hotel New-Yorkais liés à une séance de dédicace de son dernier ouvrage ‘Témoignages’. Les services de N. Sarkozy avaient également envisagé un temps de convier la presse à le suivre dans un Airbus gouvernemental. Ils ont prétexté que l’avion n’était pas libre pour inviter les journalistes à se rendre aux Etats-Unis par leurs propres moyens. Il fallait préserver les apparences. Le porte parole du PS, Julien Dray n’a bien sûr pas manqué de dénoncer le subterfuge concernant ‘le voyage du candidat à l’élection présidentielle’ : ‘C’est avec l’argent du contribuable qu’il part aux Etats-Unis’
Le voyage au Moyen-Orient de Ségolène Royal visait également à renforcer son image internationale. Il s’agissait de combler une faiblesse qui était apparue lors des débats des primaires du Parti Socialiste : sa méconnaissance des dossiers internationaux, et de renforcer sa stature de femme d’Etat. C’est donc ouvertement en tant que candidate à l’élection présidentielle investie par les militants du Parti Socialiste que Ségolène Royal entreprend sa tournée au Liban, dans les territoires palestiniens et en Israël. Les intentions de départ sont volontairement modestes :’ Si je peux contribuer par cet échange d’informations à faire en sorte que les choses soient comprises sous d’autres facettes, je crois que c’est très utile’ déclare-t’elle, se limitant à une mission de ‘facilitatrice’ Mais lorsqu’elle déclare "Vous avez devant vous la seule responsable politique qui s’est clairement exprimée contre l’accès de l’Iran au nucléaire civil’, elle excède volontairement son mandat de départ. Elle répond ainsi à distance à la fois à la position de Nicolas Sarkozy favorable au développement du nucléaire iranien civil exprimé lors de sa visite aux Etats-Unis, et aux tentatives de l’UMP de focaliser l’attention des médias sur son supposé ‘faux-pas’ lors de l’audition auparavant de députés du Hezbollah. S. Royal n’hésite pas pour ce faire à prendre une position totalement opposée à celles de la France dans les institutions officielles, notamment par la signature du Traité de Non Prolifération liant 189 pays.
Cette surenchère dans les déclarations chocs, en opposition parfois manifeste avec le travail diplomatique de fond des autorités officielles, pose la question de la légitimité de leurs auteurs. En quel nom parlent Monsieur Sarkozy et Madame Royal lors de leurs déplacements de campagne ? Nicolas Sarkozy s’exprime-t il comme Ministre de l’Intérieur lorsqu’il parle du Darfour ? Ségolène Royal s’exprime-t’elle comme présidente de la Région Poitou-Charente quand elle fait référence à son rôle de responsable politique ? Ils est evident qu’ils s’expriment avant tout en tant que représentants de formations politiques candidats à l’élection présidentielle. Mais qu’est-ce qui empêcherait demain Olivier Besancenot ou Jean-Marie Le Pen d’aller déclamer à leur tour leur position sur ces sujets à la Maison Blanche ou la Knesset ? Quel en serait l’impact sur la crédibilité de la France sur la scène internationale ?
Ne faut-il pas tout simplement, pour éviter des dérapages futurs, interdire ce type de déplacement et de prise de position dans le cadre d’une campagne électorale ? Les intérêts de la France et surtout des pays en proie aux difficultés ne sont pas la préoccupation première de ces touristes d’un nouveau genre venus cherchés les rayons des flashes des journalistes : les touristes électoraux.
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