qui c'est les rois du service-client ? Super le voyage ! Surtout pour les mères avec petits enfants...!

Huit-cents personnes bloquées pendant plus de cinq heures dans un TGV

PARIS (AFP) - Quelque 800 personnes ont été bloquées jeudi pendant plus de cinq heures dans un TGV qui devait relier Perpignan (Pyrénées orientales) à Bruxelles (Belgique), en raison d'une panne, a-t-on appris auprès de la SNCF et de passagers à bord évoquant des conditions très difficiles.

L'évacuation des passagers s'est achevée aux alentours de minuit, a-t-on appris auprès du directeur opérationnel de la SNCF.

"Nous avons eu un problème technique à la hauteur de Saint-Florentin, dans l'Yonne et il y a 800 personnes dans le train", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la SNCF, confirmant des témoignages de passagers.

Selon la SNCF, le TGV 9868 parti à 12h58 de Perpignan à destination de Bruxelles où il devait arriver à 20h25 est tombé en panne vers 18h00 et compte deux rames transportant 800 passagers.

Le site internet de la compagnie indique que ce train est jumelé avec le 5021, parti de Montpellier à 14h44 et qui devait arriver à Lille à 19h38.

Il précise que cinq heures de retard sont attendues.

Une nouvelle rame est partie de la gare de Lyon à Paris afin de transborder les passagers et de les acheminer notamment à Marne-la-Vallée (Val de Marne), un des arrêts prévus, pour un ravitaillement des voyageurs, a précisé le porte-parole. Le transbordement avait débuté 23H25, selon une passagère jointe par téléphone.

"Dans un cas pareil, le conducteur a beaucoup de procédures pour tenter d'assurer le dépannage. Mais on n'a pas pu remettre le train en route et il a fallu ensuite le temps d'envoyer la rame pour assurer le transbordement", a indiqué le porte-parole pour expliquer la longueur de l'attente.

Ensuite, le transbordement est également long, car "il faut assurer une sécurité maximale des passagers", a-t-il ajouté.

"Il doit faire 40 degrés dans ce wagon. Parfois nous sommes complètement dans le noir et sans climatisation", a affirmé à l'AFP Jean-Marc Lemaitre, cadre de 43 ans, qui devait se rendre à Roissy, un des arrêts de ce train pour prendre l'avion, et a appelé l'AFP.

Ce passager, qui devait partir pour le Kenya avec son épouse a raté son avion, comme beaucoup d'autres selon lui. "Cela fait quatre heures que l'on est arrêté", a-t-il ajouté. "On est resté un long moment dans l'indécision, puis il y a eu des coupures de courant et de climatisation. Maintenant, nous sommes tous debout, on est dans le noir. Les gens ne sont pas très à l'aise et tout le monde est trempé de sueur", a déclaré pour sa part au téléphone Raphael Margaf, 26 ans, parti de Lyon.

"Nous avons reçu des bouteilles d'eau il y a environ dix minutes", a-t-il dit peu avant 23h00, en affirmant qu'il n'y avait eu, auparavant "aucune distribution de nourriture ou d'eau".

Ce passager a expliqué, comme M. Lemaitre, que les contrôleurs n'autorisaient pas les voyageurs à descendre du train pour des raisons de sécurité.

Selon M. Margaf, des "personnes atteintes de malaises" ont cependant été autorisées à descendre et à "s'allonger dans l'herbe".

"Les pompiers sont présents, un médecin pompier est passé dans les rangs", a déclaré Raphael Margaf, une information confirmée par le porte-parole de la SNCF. "Il y a des gens plus ou moins bien, plus ou moins énervés, mais on a surtout l'impression d'avoir été traités comme des têtes de bétail", a-t-il accusé.

---

Yahoo! Mail réinvente le mail ! Découvrez le nouveau Yahoo! Mail et son interface révolutionnaire.