PARIS (Reuters) - L'entourage du président Jacques Chirac a catégoriquement démenti les informations rapportées par le Canard enchaîné selon lesquelles le président posséderait un compte dans la banque japonaise Tokyo Sowa Bank.
"Le président dément catégoriquement les informations rapportées par le Canard enchaîné", a déclaré à Reuters l'entourage du chef de l'Etat français.
L'hebdomadaire satirique, dans son édition à paraître mercredi, révèle que le général Philippe Rondot, spécialiste du renseignement, a déclaré à des magistrats français que Jacques Chirac détenait un compte bancaire au Japon ouvert en 1992 et crédité de 300 millions de francs.
Jacques Chirac "n'a jamais possédé aucun compte à la Sowa Bank", affirme son entourage selon lequel "ces allégations sont à rattacher à une campagne de calomnies qui avaient été lancées à l'encontre du président en 2001 et dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement".
"A ma connaissance, ce compte avait été ouvert en 1992", a déclaré Philippe Rondot, conseiller de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie jusqu'à la fin 2005, dans le procès-verbal de son audition reproduit par le Canard enchaîné.
Il avait été entendu le 28 mars par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons comme témoin dans l'enquête sur les faux listings de la société financière luxembourgeoise Clearstream.
Selon la déposition du général Rondot, les fonds du présumé compte Chirac auraient été versés par une fondation culturelle japonaise, dont Jacques Chirac était administrateur. L'actuel locataire de l'Elysée était en 1992 maire de Paris.
Le patron de la Tokyo Sowa Bank, Soichi Osada, est un ami de Jacques Chirac, qui l'a fait décorer de la Légion d'honneur en 1994, écrit le Canard. Il a été arrêté dans son pays en 2000 pour faillite frauduleuse.
Yahoo! Mail réinvente le mail ! Découvrez le nouveau Yahoo! Mail et son interface révolutionnaire.
Les liens du président avec l'archipel nippon, où il a effectué une cinquantaine de voyages, sont de notoriété publique. Les découvertes concernant le compte de Jacques Chirac ont été faites par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets, souligne le Canard.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
En effet, la notoriété publique sait que les maitresses officielles du Président habitaient Casablanca pour la première Marocaine et que la seconde était japonaise..avec qui il aurait eu un enfant...? (à vérifier ds le livre de Mr Giesbert).
Vu de loin, le courage de Mr Rondot est assez "explosif", car il sait qu'il attaque haut et fort. Ca doit faire bizarre au Président..pour une fois, de se faire rattraper. N'oublions pas les aides de feu Rahfi Karreri aussi..(sorry pr l'orthographe..) aide aux gains boursiers sur les sociétés publiques côtées..pour le compte de..
Bref, la morale de cette histoire n'est-elle pas "à quoi sert de mourir le plus riche du cimetierre?". La conscience en paix c'est une autre histoire.. En tous cas, la morale de l'histoire est qu'il ne faut pas se fâcher avec la DGSE non plus, ou il ne faut pas qu'elle devienne copine avec votre propre cible..qui la retournera contre vous..
Ca doit tout de mm etre très compliqué d'être aujourd'hui en poste dans ces institutions quand on vous demande si vous êtes d'un bord ou de l'autre sous-entendu Chiraquien ou Sarkozyste, non?
Comment préserver l'avenir sans renoncer à ce qui vous a fait tenir ?..ou progresser ?..pas facile la politique...interne, ou externe..
Yahoo! Mail réinvente le mail ! Découvrez le nouveau Yahoo! Mail et son interface révolutionnaire.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire