LE BOURGET, 12 novembre 2006 - Jean-Marie Le Pen a donné dimanche quelques détails sur le programme économique et fiscal proposé par le Front national, qui prévoit notamment la suppression progressive de l'impôt sur le revenu.
Outre la sortie de l'euro évoquée sans le dire et l'assouplissement de la durée du travail, permettant une durée du travail à la carte, le Front national propose d'instaurer quatre tranches d'impôts "sur le revenu du travail" de 0%, 10%, 15% et 2O%.
"Nous devons tendre vers la suppression progressive de cet impôt qui freine l'initiative et décourage l'activité", a déclaré le président du Front national.
Il souhaite en revanche conserver la prime pour l'emploi et le quotient familial et accorder une part fiscale "dès le premier enfant".
"Toutes les autres déductions fiscales seront supprimées, à l'exception de celles concernant l'investissement dans les PME-PMI", a déclaré le dirigeant d'extrême-droite.
Les mêmes taux de 0%, 10%, 15% et 20% sont prévus pour les successions en ligne directe.
Jean-Marie Le Pen n'a pas parlé de supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais "dans un premier temps", la résidence principale en sera exonérée.
Pour le parent voulant "se consacrer à l'éducation de ses enfants", le président du Front national propose d'instaurer un "salaire parental".
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Quant à l'impôt sur les sociétés, il sera constitué de trois taux: 10%, 15% et 20%, les seuils étant conçus pour "favoriser la croissance et le développement des PME-PMI", cheval de bataille de Jean-Marie Le Pen pour relancer l'économie après "30 ans de pouvoir de la droite du CAC 40 appuyée sur la gauche de la trahison ouvrière"
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Que je sois clair(e), c'est évidemment tentant et bien beau de se dire que l'on ne serait plus ponctionnés comme des sagouins à des taux délirants quand on commence à gagner de l'argent et que notre pays ressemble à un paradis fiscal avec ces taux fabuleux -)) on est ts d'accord là-dessus. Et oui, laisser leurs richesses à ceux qui les gagnent au lieu de les redistribuer aux fonctionnaires et au train de vie du public en grande partie (retraites, décentralisation, and co..) peut avoir un effet "investissement" et "dépenses" important : calculez chacun ce que peuvent devenir vos revenus avec ces mesures..
Mais, dans la mesure où déjà aujourd'hui nous vivons au-dessus de nos moyens avec une dette écrasante et ses intérêts énormes et que les dépenses publiques sont bien en face des recettes prélevées..! QU 'ENVISAGE MR LE PEN pour équilibrer les choses ? Car aujourd'hui, c'est l'Etat qui nous pompe et ns plombe.
- creuser encore plus la dette avec moins de recettes ? et ns mettre en faillite et là : plus de valeur pour vos actifs, explosion du système et plus de retraites etc.. !- virer les fonctionnaires en masse et réformer un Etat en sur-effectif à la machette ?- plus probable, virer les émigrés en masse et les revenus d'assistance pour certains, qui vont avec ?...
Les supressions des déductions fiscales existantes (dont celles sur les oeuvres d'art pr les "riches" alors..) vont-elles suffisamment venir compenser les pertes de l'impot sur le revenu ? Qu'est-ce qui sera taxé dans ce nouvel ensemble ?
Avec ces propositions osées, Mr Le Pen marque des points, mais il faudrait modéliser l'ensemble pour se persuader que ce n'est pas juste LA killer proposition faite pour lui faire gagner la place de Jacques Chirac, où on imagine bien qu'il s'y complaira et s'y vautrera sans soucis de forcément non plus agir pour ce pays. Le connaissant.
La vraie question de ces élections est donc : ce sont bien les entreprises qui créent la richesse de notre pays ponctionnée ensuite par l'Etat aujourd'hui à plus de 50% de PIB..! pour le faire vivre et assurer plus ou moins bien les services publics..en asphyxiant les revenus produits.
Mais sans sacrifier non plus, comme l'envisage Mr Le Pen, l'aide aux familles et le social pour ne pas se transformer encore plus qu'actuellement en "cour des miracles"..avec des masses de population sans projet, travail ou
contribution "payante" à cette société que dessinent les présidentiables..en ce moment.
Mais qu'on commence donc à hurler quand une énorme connerie est en cours, rien que cela !!!!! : exemple actuel :
Car tout est question de "qui reçoit quoi pour faire quoi et comment" dans un pays où un énarque et un élu sont habitués à penser que les recettes seront toujours là pour leur permettre de dépenser comme ils le veulent dans des projets plus ou moins gérés !
Prenez le magnifique exemple d'une piscine taggée et détruite par les années à Molitor qui aurait dû être rasée et remplacée par une crèche par exemple, et que les formidables fonctionnaires de la ville de Paris de Mr Deanoe décident de rénover pour un budget de départ de 70 millions d'euros=420 anciens millions de francs : un demi-milliard de francs !
TF1 en a fait un reportage peu engagé et tourné l'affaire en positif : le scandale est là : ds un arrondissement qui ne manque pas de piscines publiques, on "balance" un demi-milliard de francs pour une piscine dont tout le monde se foutait, sauf les politiques qui s'y étaient baignés en 1950..? sans que personne ne bronche !????????
Quand on voit qu'une Mairie est à ce point dépensière et laxiste et provocatrice dans ses excés, on se dit que la démocratie avec ces équipes en place est une très mauvaise farce faite à ceux qui se "crèvent" au quotidien pour gagner leur pain, "volé" ensuite par des malfrats qui puisent dans la cagnotte pour financer n'importe quoi à prix d'or!.
Ce projet "pue" l'arnaque car ce ne peut être seulement de l'imbécilité derrière l'incompétence, le bon sens aurait agi en rasant le lieu sans états d'âme !
Comme si on pouvait se permettre ce genre de blagues qui ne sont pas des investissements, car il n'en resort rien à terme.
ps : J'aurais pu aussi vous raconter l'histoire de l'aquarium du Trocadéro dans la même veine, 25 euros l'entrée pour des millions investis en amont à des niveaux incroyables également. Faites un petit tour sur google et vérifiez les faits..
La classe politique de ce pays a trop appris à se vautrer dans l'argent prélevé pour savoir ce que le mot gestion veut dire dans ce pays. C'est en quelque sorte trop tard, sauf à ce que des gens issus du privé y arrivent aux commandes, à l'instar d'un Thierry Breton..et fassent un nécessaire audit et un nécessaire ménage dans les grandes lignes.
Nous avons juste peur de la manière dont un Le Pen pense savoir le faire, lui qui n'a pas plus le profil "gestionnaire privé" que cela. Et qui s'est débrouillé pour "hériter" d'un tiers qu'il a courtisé longuement pendant sa maladie, sa maison..de St Cloud. Là aussi les enquêtes journalistiques l'ont prouvé.
La place à la "compétence prouvée" est urgente dans ce pays pour le rebâtir. Car nous en avons soupé des usurpateurs des autres générations de profiteurs sans responsabilités aucunes et sans valeurs. Sans cela, vous pouvez préparer votre départ pour aller vivre ailleurs.
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